Hydnellum ferrugineum(Fries) P. Karsten (1879) |
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Hydne ferrugineux, Hydne rouillé (オオサビハリタケ) |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Thelephorales / Bankeraceae
Hydnum striatum Schaeffer (1774), Fungorum qui in Bavaria et Palatinatu circa Ratisbonam, 4, p. 98, tab. 271
Hydnum suberosum Batsch (1783), Elenchus fungorum, p. 113, tab. 10, fig. 45
Hydnum hybridum Bulliard (1790), Herbier de la France, 10, tab. 453, fig. 2
Hydnum ferrugineum Fries (1815), Observationes mycologicae praecipue ad illustrandam floram suecicam, 1, p. 133 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
Xylodon ferruginosum (Fries) Chevallier (1826), Flore générale des environs de Paris, 1, p. 272
Hydnum carbunculus Secretan (1833), Mycographie Suisse, 2, p. 515 (nom. inval.)
Hydnellum ferrugineum (Fries) P. Karsten (1879), Meddelanden af societas pro fauna et flora fennica, 5, p. 41 (nom actuel)
Calodon ferrugineus (Fries) P. Karsten (1881), Revue mycologique (Toulouse), 3(9), p. 20
Phaeodon ferrugineus (Fries) J. Schröter (1888) [1889], in Cohn, Kryptogamen-flora von Schlesien, 3(1), p. 459
Hydnum floriforme var. ferrugineum(Fries) Costantin & L.M. Dufour (1891), Nouvelle flore des champignons, Edn 1, p. 161
Hydnellum sanguinarium Banker (1906), Memoirs of the Torrey botanical Club, 12(2), p. 152
Calodon hybridus (Bulliard) Lindau (1911), Kryptogamenflora für Anfänger (Berlin), 1, p. 44
Hydnellum hybridum (Bulliard) Banker (1913), Mycologia, 5(4), p. 198
Hydnellum pineticola K.A. Harrison (1964), Canadian journal of botany, 42, p. 1226
à double trame, vaguement zonée concentriquement, spongieuse puis subéreuse, brun rose carné à rouge-brun pâle dans le chapeau, brun pourpre dans le pied, grisonnant à la dessication, marquée d'une foule de petites taches plus pâles. Odeur faible de farine; saveur presque douce.
4-6 x 3,5-4,5 µm, subglobuleuses à largement ellipsoïdes, parfois guttulées, brunâtres, à apicule oblique. Basides 20-30 x 5-7 µm, à 4-stérigmates de 3,75 µm. Structure monomitique. Boucles nulles.
Farine
Pas si commun (à moins de confusion avec les espèces voisines !) de juillet à novembre, en Europe et au Japon, dans la litière d'aiguilles de conifères, surtout Pinus et Picea.
Sans intérêt
CD 71 ; BK 2 262 ; Marchand 344 ; IH2 255 ; Eyssartier et Roux p. 998 ; Fiches de Jean Mornand
Souvent confondu avec d'autres Hydnes, surtout Hydnellum peckii dont les jeunes chapeaux blancs exsudent également des gouttes rouges, mais notre champignon prend à partir du centre sa couleur brun ferrugineux, sauf la marge.
Idem pour les aiguillons. La chair qui jute son suc rouge si on la comprime, finit par grisonner en laissant des taches allongées.
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