Russula flavoviridisRomagnesi (1962) |
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Russule charbonnière jaune-vert |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Russulales / Russulaceae
Russula flavoviridis Romagnesi (1962), Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 31(6), p. 175 (Basionyme)
Russula cyanoxantha var. flavoviridis (Romagnesi) Sarnari (1992), Bollettino dell'Associazione micologica ed ecologica Romana, 9(27), p. 41 (nom actuel)
Douce
Faible/Nulle
Sporée blanche (I a). plus petites que chez cyanoxantha, 6,5-7,5-(8,5) x 5,7-6,5-(6,7) µm, pustuleuses-piquetées, avec cependant quelques fins connexifs; verrues espacées, hémisphériques, atteignant 1 µm de large et 0,75 µm de long, assez souvent partiellement amyloïdes; appendice hilifère conique, obtus, 1-1,5 x 1 µm; plage supra-appendiculaire à petites verrues non amyloïdes. Basides 46-48 x 7,5-8,5 µm. Cystides 75-100 x 6-7,5 µm, subfusiformes ou cylindracées,
souvent avec un petit bouton ou col au sommet, noires en haut (sur 40 µm environ) dans la SV.
Cuticule d'hyphes grêles, très serrées (larges de 2,5-3,5 µm), émettant un épicutis de poils obtus, grêles, formant une couche confuse, à parois minces, accompagnées de très grêles dermatocystides (2,7-3 µm), éparses, difficiles à voir. Pas de pigment granulaire. - Type: n° 51-78.
Sans intérêt
Russules Romagnesi REAN p. 243 ; Sarnari p. 241 ; CD 1408-420, 91 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
Cette Russule fait bien plutôt penser sur le terrain, par sa couleur citrine à R. heterophylla et surtout sa var. chlora, qu'à une forme du groupe cyanoxantha. Elle montre une spore plus petite et à verrues plus fortes que le type et la f. Peltereaui (à laquelle Sarnari l'avait primitivement rattachée).
L'absence du pigment granulaire des Heterophyllae est aussi intéressante ; On pourrait penser a priori que cette espèce a pour synonyme la R. chloroxantha Blum, puisque cet auteur la place dans le même groupe que cyanoxantha, mais la spore est trop différente par sa taille et son ornementation, et surtout les indications données sur la cuticule montrent à l'évidence, qu'il ne s'agit pas d'une Indolentinae; la réaction au FeSO4 passe d'ailleurs à un orangé pâle au bout de quelques minutes. Ce champignon est sans doute une Piperinae douce du côté d'atropurpurea; un bon dessin de l'épicutis eût permis de déterminer sa position.
de Sarnari, loc. cit.
Espèce moyenne ou grosse. Chapeau souvent lobé, irrégulier, flexueux, assez épais, uniquement verte, surtout vers olive, mais clair ou foncé, puis se décolorant, tendant par places vers un bistre ochracé, à cuticule séparable, rugueuse, veinée radialement, non brillante. Stipe plus ou moins robuste, blanc, lisse. Chair douce; réaction faible ou très faible à la teinture de Gaïac, presque nulle au FeSO4, puis tendant au bout de quelques minutes vers un orange léger. Lamelles plus espacées que chez cyanoxantha et surtout nettement friables, cassantes, parfois presque décurrentes, assez épaisses, plus ou moins larges, blanches. Sporée blanche. Spores assez grosse, 8-9-(10) µm, avec de petites épines bien visibles, reliées par un réseau dense et complet surtout fait de lignes reliantes fines, plus rarement un peu épaisses, mais sans crêtes manifestes, comme chez certaines atropurpurea. Cuticule avec hyphes cylindracées larges de 3-4 µm, et des dermatocystides réagissant nettement aux réactifs, fortement clavulées vers leur extrémité jusqu'à 10 µm - Sous feuillus.
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