Callistosporium luteo-olivaceum(Berkeley & M.A. Curtis) Singer (1946) |
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Collybie à lames jaunes |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Biannulariaceae
callistosporium = les plus belles spores.
luteo-olivaceum : jaune-olive.
Agaricus luteo-olivaceus Berkeley & M.A. Curtis (1859), The annals and magazine of natural history, series 3, 4, p. 286 (Basionyme)
Agaricus coloreus Peck (1873), Bulletin of the Buffalo Society of natural sciences, 1, p. 46
Collybia colorea (Peck) Saccardo (1887), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 5, p. 230
Collybia luteo-olivacea (Berkeley & M.A. Curtis) Saccardo (1887), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 5, p. 215
Collybia exsculpta ss. Bresadola (1928), Iconographia mycologica, 5, tab. 214, fig. 1
Collybia dryophila subsp.* exsculpta (Fries) Konrad & Maublanc (1934), Icones Selectae Fungorum, 7, pl. 200, fig. 1
Tricholoma chrysenteron var. olivascens Maire (1937), Publicaciones del Instituto botánico, Barcelona, 3(4), p. 87
Calocybe olivascens (Maire) Singer (1943), Annales mycologici, edii in notitiam scientiae mycologicae universalis, 41(1-3), p. 107
Callistosporium psilocybe Murrill & Singer (1944), Mycologia, 36(4), p. 363
Psilocybe floridana Murrill (1945) [1944], Proceedings of the Florida Academy of sciences, 7(2-3), p. 126
Callistosporium luteo-olivaceum (Berkeley & M.A. Curtis) Singer (1946), Lloydia, 9, p. 117 (nom actuel)
Tricholoma exsculptum (Fries) Kühner & Romagnesi (1953), Flore analytique des champignons supérieurs, p. 157 (nom. inval.)
Collybia elaeodes Romagnesi (1954), Bulletin de la Société des naturalistes d'Oyonnax, 8, p. 74, 122 (nom. inval.)
Tricholoma elaeodes Romagnesi (1954), Bulletin de la Société des naturalistes d'Oyonnax, 8, p. 76
Callistosporium luteofuscum var. major Singer (1969), Beihefte zur Nova Hedwigia, 29, p. 53
Collybia xanthophylla Malençon & Bertault (1975), Flore des champignons supérieurs du Maroc, 2, p. 406, fig. 86 (nom. inval.)
Callistosporium xanthophyllum Malençon & Bertault ex Bon (1976), Documents mycologiques, 6(24), p. 52
Callistosporium elaeodes (Romagnesi) Bon (1976), Documents mycologiques, 6(22-23), p. 282
Callistosporium majus Singer (1978) [1977], Sydowia : Annales mycologici, editi in notitiam scientiae mycologicae universalis, series II, 30(1-6), p. 262
Callistosporium favrei Singer (1978) [1977], Sydowia : Annales mycologici, editi in notitiam scientiae mycologicae universalis, series II, 30(1-6), p. 262
Plus ou moins jaunâtre à odeur et saveur faibles, un peu herbacées, de pierre à fusil ou de fumée de bougie.
Sporée blanc crème.
Ovo-elliptiques, (5)-5,5-6,5-(7) x (3)-4-4,5-(5) µm, à contenu jaunâtre, + ou - rosé dans l'ammoniaque. Basides courtes, 20-25 µm, + ou - teintées de jaune et rougissant aux bases. Cystides nulles. Epicutis subtrichodermique avec des hyphes de 3 à 6 µm de diamètre. Le pigment est mixte : intracellulaire.
Brindilles, souches, sciures de conifères, surtout de Pinus ou Cupressus plus rarement sous sempervirents, maquis etc .
Rare ou assez rare . Souvent cespiteux. Automnal.
Sans intérêt
CD 360 ; Bon p. 151 ; Eyssartier et Roux p. 528 ; DM hors série n° 2 p. 95 ; Roux p. 379 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
Sur le terrain, les exemplaires frais et imbus (avant déshydratation) de C. luteo-olivaceum de couleur brun rouge teintée de jaune-olivâtre pourraient faire penser (mutatis mutandis) à la couleur du chapeau de Lactarius hepaticus ; toutefois, la couleur jaune de ses lames lève toute ambiguïté.
Ce taxon, d'un beau brun rouge olivâtre à l'état frais et imbu, devient, du fait de sa forte hygrophanéité, jaune ocre olivâtre sale en séchant. En outre, le jaune olivâtre lumineux des lames du début s'estompe en ocre olivâtre terne du fait de l'émission des spores (blanches).
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