Macrolepiota mastoidea(Fries) Singer (1951) [1949] |
||
Lépiote mamelonnée |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Agaricaceae
Agaricus umbonatus Schumacher (1803), Enumeratio plantarum in partibus Saellandiae septentrionalis et orientalis, 2, p. 252
Agaricus mastoideus Fries (1821), Systema mycologicum, 1, p. 20 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
Lepiota mastoidea (Fries) P. Kummer (1871), Der fürher in die pilzkunde, p. 135
Lepiota umbonata (Schumacher) J. Schröter (1889), in Cohn, Kryptogamen-flora von Schlesien, 3(1), p. 675
Mastocephalus mastoideus (Fries) Kuntze (1891), Revisio generum plantarum, 2, p. 860
Lepiotophyllum mastoideum (Fries) Locquin (1942), Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 11, p. 40 (nom. inval.)
Leucocoprinus mastoideus (Fries) Locquin (1945), Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 14, p. 46
Macrolepiota mastoidea (Fries) Singer (1951) [1949], Lilloa, 22, p. 417 (nom actuel)
Chair blanche, immuable à la coupe. Odeur de beurre fondu. Saveur douce de noisette.
Spores elliptiques, lisses, hyalines, dextrinoïdes avec pore germinatif couvert par un cal transparent lenticulaire, 13-19 x 8-10,5 µm. Sporée blanche.
Basides clavées, tétrasporiques, rarement bouclées.
Cheilocystides clavées, cloisonnées, 27-40 x 8-12 µm. Pas de pleurocystides.
Cuticule trichodermique constitué d'hyphes dressées non bouclées, cylindriques à clavées, à pigmentation brune.
Dans les taillis clairs et herbeux, orées, parcs . Eté autmne.
Comestible
Bon p. 290 ; CD 712-288, 106 ; Eyssartier et Roux p. 306, 320 4 eme édition ; BK 4 n° 251 p. 216 ; Bibliographie de Jacques Trimbach ; Fiches de Jean Mornand
Macrolepiota mastoidea var. acuteumbonato est une forme a mamelon aigu.
Macrolepiota mastoidea var. affinis possède un stipe chiné.
Macrolepiota mastoidea var. erubescens possède une chair rougissante.
Macrolepiota mastoides var. coccineobasalis, à stipe plus chiné, vire au rouge vineux en bas.
Macrolepiota mastoidea var. foetida a la base du pied napiforme, vire au vineux à sa base et son odeur et désagréable de Lepiota cristata.
Macrolepiota mastoidea var. gracilenta est plus gracile et plus mamelonnée.
Macrolepiota mastoidea var. konradii (= Macrolepiota konradii) a la calotte du chapeau diffractée en étoile, le pied finement chiné et le stipe plus élancé.
Macrolepiota mastoidea var. psammophila (= Macrolepiota psammophila) pousse dans les zones littorales, a le stipe chiné et est de couleur plus foncée.
Macrolepiota mastoidea var. rickenii (= Macrolepiota rickenii) est plus élancée.
Macrolepiota mastoidea var. subsquarrosa (= Macrolepiota subsquarrosa) est moins élancée, bulbeuse, fortement squameuse et pousse sur les sols sableux.
Dans le groupe des Lépiotes mammelonnées ont été décrites un certain nombre d'espèces pas évidentes à différencier plutôt considérées maintenant comme des variétés de Macrolepiota mastoïdea liées à l'écologie de ce champignon. (Voir formes et variétés)
* ATTENTION : Les notions de comestibilité sont "à titre indicatif". En aucun cas vous ne pouvez consommer des champignons en basant votre détermination sur la fiche. Ceci peut être dangereux, c'est pourquoi vous devez consulter votre pharmacien ou un spécialiste avant toute consommation de champignon. Les auteurs et contributeurs de MycoDB se dégagent de toute responsabilité quant à l'éventuelle intoxication due à une erreur de détermination d'un champignon.
Pour vous accompagner lors de vos sorties mycologiques, MycoDB vous recommande les guides suivants :