Boletinellus merulioides(Schweinitz) Murrill (1909) |
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Bolet veiné |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Boletales / Boletinellaceae
Merulius : ancien nom latin du genre de la mérule
-oides (suffixe) : ressemblant
Ressemblant à la mérule, en référence à son hyménium.
Daedalea merulioides Schweinitz (1832), Transactions of the American philosophical Society, series 2, 4(2), p. 160 (Basionyme)
Paxillus porosus Berkeley (1847), in W.J. Hooker, The London journal of botany, 6, p. 314
Boletus lateralis Bundy (1883), Geology of Wisconsin, 1, p. 398 (nom. illegit.)
Boletinus porosus (Berkeley) Peck (1889), Bulletin of the New York state Museum, 2(8), p. 79
Boletinellus merulioides (Schweinitz) Murrill (1909), Mycologia, 1(1), p. 7 (nom actuel)
Boletinellus porosus (Berkeley) E.-J. Gilbert (1931), Les Bolets. Les livres du mycologue, 3, p. 26, 104
Gyrodon merulioides (Schweinitz) Singer (1938), Revue de mycologie, Paris, 3, p. 172
Boletinus merulioides (Schweinitz) Coker & Beers (1943), The Boletaceae of North Carolina, p. 87
Douce
Sporée brun foncé sur le frais. Spores 7,2-10,8 x 5,1-6,6 µm, largement elliptiques, rarement subglobuleuses, à paroi moyennement épaisse, lisses, typiquement avec une grosse goutte huileuse, brun jaunâtre à brun clair in KOH, non amyloïdes mais légèrement dextrinoïdes. Basides 25-32 x 9-10,4 µm, clavées, à 2 et 4 spores, rarement 1 ou 3, hyalines in KOH et Melzer, bouclées à la base. Trame des tubes bilatérale, à médiostrate étroit et strate large et latéral. Pleurocystides comme les cystidioles, peu fréquentes, éparses, subclavées, avec un large mucron, 26-36 x 9-11 µm, hyalines in KOH et Melzer. Marge des tubes fertile, constituée principalement de basides éparses et de basidioles. Boucles présentes dans tous les tissus.
Sans intérêt
IOH p. 298 ; BSMF 113 Atlas pl. 326 (Pascal HERIVEAU, 1997) ; RTMI 39 p. 3-6 (2001)
; Bibliographie de Jacques Trimbach
La présence d'un sclérote noir associé aux racines de Fraxinus, mais non retrouvé sous les autres essences, a conduit Brundrett & Kendrick (1987) à rejeter la thèse d'une ecto-mycorrhize au profit d'une association entre le champignon et un insecte aphidien, Meliarhizophagus fraxinifolii parasitant les racines de frêne.
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