Squamanita paradoxa(A.H. Smith & Singer) Bas (1965) |
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Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Incertae sedis
Squamanita paradoxa (A.H. Smith & Singer) Bas (1965), Persoonia, 3(3), p. 348 (nom actuel)
Dissoderma paradoxum (A.H. Smith & Singer) Singer (1973), Beihefte zur Sydowia, 7, p. 69
8-10 x 4,5-6 µm, non amyloïdes à faiblement pseudo-amyloïdes.
Chlamydospores présentes sur le mycocécidium.
Dans la mousse sous conifères. Parasite de Cystoderma amianthinum.
Solitaire, grégaire ou cespiteux. Fidèle à sa station. Automne. Très rare.
Sans intérêt
CD 646-278, 114 ; Eyssartier et Roux p. 364, 378 4eme édition ; Fungal Ecology 39 p. 131 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
Squamanita umbilicata a un chapeau ombiliqué, les granules du mycocécidium sont plus petites, arrangées de manière diffuse et ses lames sont plus serrées et légèrement décurrentes.
Squamanita pearsonii, de couleur grise, possède des spores pseudo-amyloïdes, pourrait également être parasite de Cystoderma amianthinum.
Squamanita contortipes, plus gris, à spores amyloïdes, parasite Galerina pumila.
Les espèces du genre Squamanita sont des mycoparasites. Leur hôte peut-être reconnu grâce au mycocécidium dont émergent les basidiocarpes. Chez Squamanita paradoxa, le couche corticale du mycocécidium est constitué de sphérocytes, dûs à l'hôte.
Le terme "tubercule protocarpique" était remplacé par "cécidiocarpe" (Bas & Thoen, 1998), mais on préconise désormais l'utilisation de "mycocécidium" ne sachant pas si la fonction reproductive de ce dernier est primordiale (Griffith et al., 2019).
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