Scleroderma polyrhizum(J.F. Gmelin) Persoon (1801) |
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Scléroderme en forme d'étoile |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Boletales / Sclerodermaceae
Lycoperdon polyrhizon J.F. Gmelin (1792), Systema naturae, Edn 13, 2, p. 1464 (Basionyme) Sanctionnement : Persoon (1801)
Scleroderma polyrhizum (J.F. Gmelin) Persoon (1801), Synopsis methodica fungorum, p. 156 (nom actuel)
Scleroderma geaster Fries (1829), Systema mycologicum, 3(1), p. 46
Sclerangium polyrhizon (J.F. Gmelin) Léveillé (1848), Annales des sciences naturelles, botanique, série 3, 9, p. 132, tab. 7, fig. 1
Sclerangium geaster (Fries) Léveillé (1848), Annales des sciences naturelles, botanique, série 3, 9, p. 131
Stella americana Massee (1889), The journal of mycology, 5(4), p. 185, tab. 14, fig. 2
Sclerangium americanum (Massee) E. Fischer (1900), in Engler & Prantl, Die natürlichen pflanzenfamilien, 1(1**), p. 338
Scleroderma primigenium Bianchi (1986) [1985], Bollettino della Società naturalisti 'Silvia Zenari', 12(58), p. 35
Rondes, 7-9,4 µm, de diamètre ( ornementation exclue), à verrues hautes de 0,5-0,8 µm, formant parfois un fin réticulum très incomplet. Hyphes du péridium x 6-10 µm, à paroi assez mince, bouclées, hyalines, jaunâtre pâle en masse. Hyphes de la gléba x 2,5-11 µm, à paroi peu épaisse, ramifiées, bouclées, brun-jaune.
Enfoui dans le sol avant maturité à proximité des pins, dans des lieux dégagés ( en bordure des routes), dans le sable des sentiers, dans les prairies.
Sans intérêt
Jean Mornand 1980: Mémoire n°4 Soc. Et. Sc. Anjou - Gastéromycètes rares en Maine-et-Loire p. 180 ; Sarasini 326 ; Cetto 1197 ; Marchand 353 ; Mtg 197 ; FAMM 15 : 46 ; Eyssartier et Roux p. 1048 ; Jülich 2 p. 480 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
Isolés. Période plutôt automnale. Assez rare, mais fréquente dans le sud de l'Europe (Méditerranée).
Commentaires de Jean Mornand 1980, loc. cit. :
"Les carpophores sont habituellement de grande taille (8-12 cm de diamètre avant l'ouverture) avec une base mycélienne bien développée, compacte. Le péridium est très épais sur les exemplaires jeunes et frais (8-10 mm), s'amincissant en séchant (5 mm environ), de couleur grise au début, devenant gris-brun à brun-jaune, se fendillant fortement avec l'âge. Il est caractérisé par une déhiscence en étoile, 6 à 8 lobes plus ou moins réguliers. Dans les stations que nous connaissons sur les anciennes buttes des ardoisières, ils soulèvent des ardoises pesant plusieurs kg, mais l'ouverture en étoile est alors perturbée. La gléba sombre est brun-fauve. Hyphes bouclées. Spores globuleuses (8-11 µm) ornées d'un réticulum assez haut (1,5 µm) souvent incomplet.
Il s'agit d'une espèce méridionale aimant les stations chaudes, ensoleillées [Juigné-sur-Loire ou Trélazé 1970, 1975; près de l'étang de Malagué à Chaumont-d'Anjou 1972; au Boidayen à Feneu 1976; à Fontaine-Milon 1971; mentionné dans le catalogue de Gaillard aux sablières d'Ecouflant en 1901].Son aire de répartition ne doit guère remonter au-delà de la Loire. Cette espèce est parfois confondue avec Mycenastrum corium. Ce dernier ne s'ouvre pas en étoile, l'exopéridium est grisâtre (sans jaune) et surtout, il possède un capillitium typique, très épineux, d'où son appartenance à l'ordre des Lycoperdales. Nous ne le connaissons pas en Maine-et-Loire mais tout près, au Sud, à Argenton-l'Eglise, récoloté sur fumier de mouton. "
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