Leucoagaricus rubrotinctus(Peck) Singer (1948) |
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Lépiote teintée de rouge (アカキツネガサ) |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Agaricales / Agaricaceae
Agaricus rubrotinctus Peck (1884) [1882], Annual report of the New York state Museum of natural history, 35, p. 155 (Basionyme)
Lepiota rubrotincta (Peck) Peck (1891) [1890], Annual report of the New York state Museum of natural history, 44, p. 67
Lepiota tonkinensis Patouillard (1892), Bulletin de la Société mycologique de France, 8(2), p. 46
Mastocephalus carneoannulatus Clements (1896), Botanical survey of Nebraska, 4, p. 17
Lepiota carneoannulata (Clements) Saccardo (1899), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 14, p. 67
Leucoagaricus rubrotinctus (Peck) Singer (1948), Sydowia : Annales mycologici, editi in notitiam scientiae mycologicae universalis, series II, 2(1-6), p. 36 (nom actuel)
Leucocoprinus japonicus (Kawamura) S. Ito (1959), Mycological Flora of Japan, 2(5), p. 272
Lepiota japonica Kawamura (1954), Icones of Japanese Fungi 4 : 175, fig. 455 (nom. nud.) ;
Lepiota japonica Kawamura ex Hongo (1959), Memoirs of the Faculty of liberal arts and education, Shiga University natural science, 9, p. 75
blanche, de saveur douce, d'odeur banale ou nulle.
(6) 7-9 (10) x 5-6 µm, à paroi épaisse, lisses, hyalines, dextrinoïdes, elliptiques, à sommet plus ou moins étiré, subpapillé à citriforme, sans pore germinatif, et avec un apicule net (fig. 1A).
Basides : 40-30 x 8-11 µm, tétrasporiques et clavées.
Cystides : cheilocystides 20-30 (47) x 7-10 (12) µm, très nombreuses, clavées, mais souvent également fusiformes ventrues, subcylindriques ou sphéropédonculées, portant presque toutes à leur sommet de petits cristaux plus ou moins nombreux (fig. 1B). Pleurocystides absentes.
Thermophile, lieux riches en humus dans les bois, jardins, bambouseraie, bord des routes. Amérique du Nord, Japon, littoral méditerranéen. En France, dans les jardins publics de la digue d'Orry en bordure de la rivière Têt, altitude 2530 m, Perpignan (Pyrénées orientales, France). Quatre récoltes sur terre nue, et une sur une pelouse le 23.09.2001, 4 exemplaires sous chênes pubescents (Quercus pubescens) ; ii) le 25.09.2001, 1 exemplaire sous noisetier (Corylus avellana) ; iii) Le 03.10.2001, 1 exemplaire sous chênes verts (Quercus ilex) et chênes pubescents ; iv) le 13.10.2001, 1 exemplaire sous lauriers-tins (Viburnum tenus). Exsiccatum Herbier NEVILLE 02.01.04.05.
Sans intérêt
DM Hors Série N° 3 p. 100 ; FAMM 21 p.1, 19-23 ; IH1 251 ; IOH p. 184 ; Bibliographie de Jacques Trimbach
MIGLIOZZI & COCCIA, 1994 : 84-86, ont conclu que les récoltes italiennes appartenaient à un taxon différent de L. rubrotinctus mais avec une aspect macroscopique permettant de le confondre avec ce dernier, d'où le nom de Leucoagaricus rubroconfusus qu'ils ont donné à cette espèce. Ces auteurs font remarquer que L. rubroconfusus est le seul taxon européen présentant des dermatocystides dans son revêtement piléique et ils en font l'espèce type d'une sous-section : Dermatocystidiati.
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