Re: Gymnopilus liquiritiae
Louis Coubès a écrit:
On ne peut pas en dire autant pour les autres départements et, si on s'intéresse à la "chorologie" il faut :
1)que chacun alimente la base de mycodb(la seule interactive et accessible à tous
2) tirer les oreilles à votre conservatoire botanique pour qu'il fasse la même chose qu'en Midi-Pyrénées (s'ils ne l'ont pas déjà fait, moi, je n'en sais rien)
Bonjour à tous, je profite du message de Louis pour poster celui-ci que j’ai rédigé le deux Janvier :
"Je suis tout nouveau sur le site et si la mycologie me passionne, j'ai encore tout à apprendre. Nous disposons pour nous avec Mycodb, d'un superbe outil qui s'adresse autant au mycologue qu'au néophyte qui souhaite en savoir plus sur sa cueillette. Au fil du temps la base de données s'étoffe grâce au travail de tous et à la supervision de nos patrons et des nos experts.
Le forum nous offre une possibilité supplémentaire de communiquer ensemble et de partager notre passion et nos savoirs. Je saisis cette opportunité pour vous soumettre quelques interrogations.
Tout d'abord, concernant les récoltes. J'ai tendance à penser qu'il faut systématiquement inscrire sa récolte. Gabaye dans son message sur Gymnopilus liquiritae parlait de chorologie. N'est-il pas intéressant dans cette logique de retranscrire le plus grand nombre de récoltes possibles. Mon grand père ramassait dans les années 1950/1960 énormément de girolles dans le haut Bugey, du coté d'Hauteville Lompnes. Aujourd'hui les quelques contacts que j'ai gardés dans cette région parlent d'une quasi disparition de Cantharellus cibarius. Dites moi si je me trompe, mais nous sommes nombreux, et si chacun rentre ses récoltes, ne pourrions nous pas sur la durée constituer une base de données chorologique intéressante ?
Comme bon nombre, je suis assez sensible à la raréfaction des espèces de champignons, de plantes ou d' animaux. Dans leurs guides, Régis Courtecuisse et Marcel Bon précisent à l'aide d'abréviations simples la fréquence des espèces. Je trouve l'initiative intéressante à plus d'un titre.
-Pour le mycophile ou le mycologue, c'est une indication précieuse.
-Pour le lecteur plus mycophage que mycophile les annotations de fréquences, sensibilisent à la rareté des espèces, et (soyons utopique) pour les plus sages d'entre eux à plus de respect pour les champignons menacés.
-Pour le débutant que je suis, observer une espèce rare est un réel plaisir... encore faut il le savoir.
Ne pourrions-nous pas inclure cet item dans les fiches Mycodb ? Si c'est le cas, je veux bien me porter volontaire pour renseigner petit à petit le fichier.
Rémy et bien d’autres maitrisent le contenu, Guillaume a les compétences informatiques et s’investit beaucoup. Mycodb nous donne sans compter, en retour c’est peut-être à nous d’évaluer, sous l'initiative et l’autorité de nos chefs, ce que nous pouvons faire pour qu’il grandisse et se développe."
Qu’en pensez-vous ?
Bonne journée à tous
Gérard