L'autre jour, avant de tenter pour la seconde fois de découvrir une nouvelle station de Hygrophorus marzuolus, dans un secteur où je voulais cela possible… bois mêlé de pins, sapins, épicéas, chênes et châtaigniers,
je me suis arrêté dans les bruyères, vieilles callunes, espérant trouver quelques petits ascos sur les tiges mortes cachées dessous. De ce milieu, nous connaissions déjà des Mollisia et Trichobelonium obscurum.
En soulevant les branches collées au sol, j'ai d'abord découvert le labyrinthe des petits rongeurs, qui vivent confortablement protégés du regard intéressé des chouettes…
Pourtant sous les résineux, les pelotes de rapaces sont pleines de leurs os brisés.
Nos campagnols et souris emmagasinent de la nourriture dans leurs caches, et ces débris de glands, châtaignes ou noisettes étaient couverts de ce magnifique petit asco, Arachnopeziza aurelia. Je n'en avais jamais vu autant, et je n'avais jamais pensé le trouver dans cet endroit. Habituellement, il fructifie sur débris de bois dur, chêne surtout.
Je pense que ces caches doivent renfermer d'autres trésors, elles ont une humidité et une température constantes.
jean pierre
Un peu d'orange, sur fond de ciel noir.
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