Bonjour,

Celui-ci a été photographié au bord d'une rivière, sur un feuillus riverain,
sorte d'arbres que j'ai du mal encore à identifier avec certitude. Il y avait du sureau, de l'aulne, du saule...
Avec ce bourrelet proéminent, j'ai pensé à Phellinus torulosus .

Merci de votre avis et bonne semaine.

Bonsoir Yves,
Juste un avis : la surface piléique semble feutrée ou hirsute.
As-tu cherché du côté des Inonotus ?
Michel

Bonjour,
A première vue,je pense à Inonotus hispidus.
Cordialement.

Pierre.

J'avais envisagé Inonotus en effet, mais ma petite tête n'a pas encore complètement enregistré les véritables différences entre les deux genres : c'est la deuxième fois que je prends I. hispidus pour un Phellinus !!

Mais cela vient tout doucement, grâce aux forums entre autres
Merci beaucoup à vous deux de ces avis.

Bonne soirée

Bonsoir,
Pourquoi pas I. radiatus ?

Pourquoi pas, en effet ? Compte-tenu du support ...
Je peux aller revoir ce champignon. Y a-t-il un moyen simple de distinguer
I. hispidus et I. radiatus l'un de l'autre ?

Merci d'avance et bonne soirée

En ce moment, à mon avis, ni l'un ni l'autre…
Hispidus grand champignon, grandes consoles peu nombreuses.
Radiatus, étagés, nombreux, petites consoles. Hymenium très chatoyant.
A voir s'ils vont vite être détruits comme tous les Inonotus.
Bonne fin de soirée
jean pierre

Bonjour,
Peut-être Phylloporia ribis ?

C'est mieux comme proposition. La forme evonymi, sur fusain, est très courante chez nous.
On ne voit pas trop la vraie couleur chatoyante des pores.
Mais tu l'appelles Phylloporia? On est restés à Phellinus ribis sur Mycodb…
jean pierre

La combinaison correcte est : Phylloporia ribis (Schumacher) Ryvarden (1978) in Polyporaceae of North Europe, 2, p. 371

A noter que dans la littérature Pilát in Atlas des champignons de l'Europe, 3, Polyporaceae, (1942) cite 24 formes (dans le genre Phellinus) d'après l'hôte sur lequel il se développe. (fraxini, ulmi, evonymi, etc …)
Chez nous aussi, c'est une espèce courante sur toute sorte d'hôte.
Christian