Bonjour
La récolte que vous signalez n'est pas sans intérêt.
La découverte dans une pessière, située en altitude, de champignons inféodés aux feuillus n'est pas exceptionelle. Jadis H. Romagnéi disait :"il ne faut pas oublier que nous sommes dans une hêtraie potentielle".
Pour que de tels phénomènes soient correctement interprêtés, un jour, il faudrait accumuler les renseignements.
Biotope : altitude,vous l'avez indiquée, exposition, nature du sous-sol, nature du sol, hydrologie.
Age approximatif des épicéas.
Phytosociologie des parcelles qui entourent la pessière.
Recherche, très délicate, de mycorrhizes.
Considérons une parcelle de dix hectares par exemple, sur laquelle, cinq chênes produiraient plus ou moins régulièrement quelques sporophores. Certains collègues , peut être avec raison, diront que ces cinq chênes sont seuls mycorrhisés. Personnellement je suis persuadé que la totalité de la parcelle est peuplée par le champignon et qu'un jour ou l'autre il se manifestera pratiquement partout. L'ennui et que la période du phénomène pourrait dépasser l'espérance de vie d'un mycophile.
Quelques mycologues français seraient capables de mieux nous éclairer, je pense à Jacques Guinberteau ou André Sélosse par exemple.
Il faudrait des pages et des pages pour cerner le phénomène, la seule prétention de ces quelques lignes est d'en souligner l'intérêt.
Cordialement. M.S.
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