Re: Serpula himanthioides [correction : Phlebia tremellosa]
Jean-Pierre ! Je voulais te poser la même question à propos de TES photos (que je ne suis pas le seul à admirer !). Je profite donc de l'occasion pour te la poser !
En ce qui me concerne, j'ai un appareil reflex Nikon 5100 avec un objectif macro 105/2:8. Rien d'extraordinaire, donc, mais c'est le procédé utilisé qui est important : le stacking.
Je pense que ce procédé révolutionnaire est bien connu maintenant. J'en avais déjà parlé ici-même à propos de la micro-photo des spores de russules
viewtopic.php?f=6&t=1692Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, j'en rappelle le principe :
Le sujet (champignon) étant immobile, ainsi que l'appareil (donc sur trépied), on réalise un certain nombre de clichés (parfois une trentaine) en faisant varier la mise au point à chaque déclenchement, dans toute la profondeur du champ. On obtient ainsi une série d'images dont chacune n'est nette que sur une petite partie ! Ensuite, à la maison, un logiciel de traitement se charge d'absorber toute la série et de ne garder que ce qui est net pour restituer une seule image nette !
Incroyable, non ? Le miracle du numérique ! En fait, ce n'est pas si compliqué de déclencher trente fois avec l'index droit tout en faisant tourner la bague de mise au point de la main gauche ! Il faut juste ne pas bouger/respirer pendant une trentaine de secondes...
Mais le matériel est lourd (reflex+trépied) et le procédé déjà archaïque ! On commence à entendre parler de nouveaux appareils compacts qui s'occupent de tout (la rafale + la variation de mise au point, voire le post traitement !).
Donc je suis déjà un ringard dans ce domaine. J'ai décrit le procédé car il me semble intéressant de connaitre le principe.
J'attends de découvrir les performances des nouveaux modèles à venir. Mais je suis surtout impatient, Jean--Pierre, de connaitre les secrets de réalisation de toutes les merveilles que tu nous offres.
Bonne soirée !
Bien amicalement.
Marc Olivier.