Les gyromitres sont de sortie dans le Cantal. J’ai récolé ceux-ci dans les bois d’Alleuze que je pensais bien connaître. C’est pourtant une mycophage qui m’a dit qu’il y en avait, alors que j’étais convaincu du contraire.

Comme le montre la photographie, les spécimens sont encore jeunes et je ne sais pas si ceux qui ne ramassent les champignons que pour les cuisiner, me laisseront le temps de les voir grandir.

Il y en avait une bonne centaine, le long d’un petit chemin forestier, à moins de cent mètres de là où nous nous étions garés lorsque Rémi et Danièle nous avaient rendu visite. Ils fructifiaient dans un bois mixte de sapins et de pins avec quelques chênes et bouleaux.

Je suis en train d’achever un sujet sur ce champignon que les Cantaliens appellent morille, et que culturellement ils consomment sans trop se poser de questions, expérience culinaire non dénuée de risque, qui se solde parfois par des intoxications graves. Je posterai ce sujet, sur Mycodb dans une quinzaine de jour .

Même si elles peuvent être dangereuses vous avez de la chance de pouvoir les observer.
Pas de risque d'intoxication en Anjou avec les gyromitres même si l'an passé Alexandre en a trouvé quelques exemplaires
Eles ne font pas partie de la culture locale.