Surpris un peu, beaucoup même…
Ce n'est pas l'été encore, et il n'a pas plu depuis 3 semaines…
En rentrant de la ville, l'envie m'a pris de m'enfoncer dans ce bois étrange, où quelqu'un a montré son pouvoir "sur-naturel",
en plantant en plaine, sur sol argileux, une salade de résineux, douglas, épicéas, sapins, mélèzes et weymouths, en rangs, laissant des bandes de chênes autochtones, et des saules, bouleaux et trembles dans les mouilles à sphaignes…
Forêt aberrante, attirante pourtant.
Les pins de weymouth, à croissance rapide, meurent les premiers, comme les mélèzes, mais ils essaiment plus vite que tous les autres, et le sol se couvre de jeunes 5 aiguilles.
Peut-être prendront-ils la relève, et notre Suillus joli restera présent.
Là, ils sont chétifs, mais la sécheresse fait leurs pieds plus jolis, en séchant leurs larmes…
Et j'ai grand plaisir à le voir, même dévoré en plus par des limaces suicidaires.
jean pierre