Connus mais...
toujours plaisants à voir, revoir, montrer...
Les anciens, même non blasés ne m'en voudront pas.
A Mercurey, en Bourgogne, pays de vin, pays calcaire, nous sommes allés jeudi, pressés de revoir si possible Neournula pouchetii.
Trop tôt, pourtant Helvella leucomelaena était là, abondante, sous les pins, et une petite boule, future étoile, Sarcosphaera crassa (coronaria) aussi, fermée encore.
On reviendra.
La mousse, et l'oeil toujours habitué de Michel aux petits de l'hiver, et voici les petits capuchons blancs d'une "Cyphella muscicola", avec des spores pour Rimbachia neckerae.
A peu près, car la guerre n'est pas finie, ou plutôt la paix n'est pas signée...

Et puis, sous les cèdres comme sous les pins, les buis "arbustent" vigoureusement. Pour faire de l'anti-feux, les hommes ont taillé grossièrement dans le vivant, et les branches laissées pour mortes se sont couvertes de Rhytidisteron hysterinum, par ce temps humide, rouges-ouvertes.


La loupe, sans faute a montré le compagnon parasite, fleur à la bouche, un peu moins visible, mais superbe,
Pithyella hamata.

L'anjou d'Alexandre le connaît bien, et si R hysterinum est fréquent partout où les buis s'installent, sur les branches mortes encore attachées à l'arbre, pour peu que le printemps mouille suffisamment, cherchez l'autre à l'occasion, pas rare, mais peu signalé...
Merci et à bientôt,
pour une autre aventure.
jean pierre

Un seul mot : ma-gni-fique tes Rimbachia neckerae, tu me fais baver, fleur champignon. Tiens cela me rappelle une photo qu'un ami m'a envoyé de Nouméa, représentant un champignon tout rose et à étages SVP, endémique sûrement, qui vient d'être récolté, encore méconnu et qui rappelle un gateau de mariage.

Merci Jean Pierre de nous faire profiter de toutes tes trouvailles.

Lyn

Bien belles photos de Pithyella hamata qui est tout petit et qui nous a posé bien des soucis de détermination lorsque Alexandre l'a récolté.
Désormais il fait partie de nos connaissances.
Petit à petit des espèces peu courantes ou peu vues nous deviennent familières.
Merci à Alex et Jean Pierre pour cette espèce peu signalée dans la littérature.