Hommage à Tronçais

C'était l'été, le soleil brûlait le sous-bois, dans ce temple aux mille colonnes immobiles.
C'était un été sans feuilles aux arbres, c'était en avril, étrange.
Forêt jardin, immense, que les hommes oublient dans les fonds humides, où les étangs libèrent leurs eaux dans le plus grand désordre, au sud, à l'ouest, vers quel fleuve?
Tronçais des médias, quelques arbres dans le carré Colbert, moins impressionnants que prévu,
difficile de considérer un chêne de 300-400 ans, à son échelle si éloignée de la nôtre, indifférents, tranquilles.
Toutes les forêts m'attirent et me donnent envie de me perdre, de ne jamais revenir...
Toutes les forêts avec leurs chemins creux me font rêver de découvertes, de champignons nouveaux, que je reconnaîtrais pourtant.
Les arbres que j'ai longtemps coupés pour mon chauffage, je n'ose plus les abattre, je laisse faire les gens sans scrupules, manque de courage, et je paie...
Le temps est arrêté à Tronçais, au coeur reposé de la France.
jean pierre
Mon avatar est la tête d'une sculpture naïve de Croatie, celle d'un mendiant, sculptée dans un chêne...

bonsoir JPierre

Justement j'alllais te demander à quoi correspondait ton "avatar", j'ai ma réponse maintenant. De par tes messages, ecrits, on aimerait te cotoyer, te fréquenter, enfin "je" tu "sens bon" la véracité. Je ne sais si je me fais bien comprendre ?

Lyn_sauvage