Smaragdin, joli qualificatif pour le vert, celui de l'émeraude.
Rare couleur pour un champignon que le vert, mais toujours étonnant, magnifique chez certains entolomes, comme Entoloma incanum, d'autant plus précieux entolome pour moi qu'il ne sait pas apparaître sur mes terres acides.
Les russules, ces folles, savent jouer de tout l'arc en ciel, et du vert bien sûr assez souvent.
Sinon, un Cortinarius atrovirens est toujours réjouissant à découvrir, dans sa jeunesse, mais également sur calcaire.
Chez les ascos, les livres en montrent quelques-uns, que l'on ne rencontre pas, à part Creopus gelatinosus, courant sur bois mort de feuillus, presque vert parfois.
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Cette semaine, Rémy m'en a envoyé un, et j'ai trouvé l'autre. Ils sont tout petits.
Le premier, celui de l'Anjou, a été sauvé, travail de "mycologue", d'un tas de branches d'une taille de lauriers. Une feuille, une seule montrait les émeraudes recherchées.
Bien sûr pas de valeur marchande, la nécessité de remouiller les feuilles pour les voir s'épanouir, comme notre sourire à la fin.
Trochila laurocerasi
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Mon petit vert à moi, est dans le livre des Suisses ( n°1 Ascomycètes ). C'est Claussenomyces atrovirens.
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Je l'ai trouvé par hasard, sans le voir, attiré par des Mycena rubromarginata couvrant un tronc d'aulne mort à terre. Le bois décortiqué était garni de petits boutons vert jaune, gélatineux, jolis sous la bino et à spores septées dans les 2 sens au microscope.
Il en existe un autre très proche, que Rémy a déjà vu, Claussenomyces prasinulus ( couleur de poireau...) encore un vert.
Couleur de la discrétion, celle qui nous habille, qui nous va le mieux, couleur de la modestie, naturelle.
Perdez-vous dans le vert, quand le monde et les choses le permettent...
A bientôt
jean pierre