les étonnantes couleurs de Rubroboletus le-galiae,
même détruit par les limaces...

Discrète et sans nom, et fidèle, ma chanterelle blanche ou rose vient de reparaître au milieu des "jaunes", comme toujours en Juin.

L'année serait exceptionnelle pour les champignons, si...
Mais toute cette eau, indécente, qui fait souffrir tant de gens, alors que n'en étant pas gêné je me promène à chercher ce qui apparaît,
et me désole que tant de limaces détruisent tout ce qui sort de terre.
Les bolets peu courants auraient pu être beaux.
Ils sont là néanmoins...
Boletus regius devenu Butyriboletus regius

Suillus placidus, compagnon des pins à 5 aiguilles

Cyanoboletus pulverulentus

Bonsoir
Butyriboletus est très beau, mais j'ai un peu de mal avec tous ces noms nouveaux que Christian Bouet va nous faire aimer.
Bonne soirée.
Rémi

Artomyces pyxidatus,
voilà un champignon qui s'est installé depuis quelques années chez nous, et qu'on trouve maintenant partout, du printemps à l'automne.
Je ne sais d'où il est venu, ma première découverte date du 3 octobre 2007, et il n'avait jamais été signalé auparavant.

Plus rare mais en expansion aussi, et remarquable par ses couleurs. Ici sur branche de bouleau à terre.
Auriporia aurulenta

Choiromyces meandriformis, la « truffe blanche » des Ariégeois. Espèce semi-hypogée, assez commune, estivale, dans les forêts d’Abies en montagne.
Malgré son odeur forte, nauséeuse, elle est parfois consommée. Signalée comestible pour certains, toxique pour d’autres ... Pas de problème pour les sangliers, ils en raffolent.

Phaeocollybia festiva, rare espèce facilement reconnaissable par la couleur du chapeau et sa viscosité, les lames devenant rougeâtres et son stipe radicant, fragile.
Signalée uniquement sous Picea, cette récolte a été effectuée dans une forêt d’Abies en montagne (1400 m).

Hohenbuehelia abietina, rare espèce passant souvent inaperçue ou confondue, récoltée sur un vieux tronc dégradé d’Abies envahi de mousses, près d’une tourbière.

J'ai vu 2 fois Phaecollybia festiva... en plus de 30 ans, et jamais en nombre... J'aimerais bien la retrouver...
C'est peut-être l'année des Phaeocollybia, je viens de découvrir une nouvelle station de P lugubris, sous hêtre.

Quelques nouvelles du mois de juin, avec Crepidotus epibryus :



Le " travail" coloré d'un Chlorociboria, sur le bois :



Et à foison dans l'humidité ambiante de sous-bois, Marasmius rotula :