Temps sec, bord de rivière ombreux,
je cherchais quelque chose, un champignon bien sûr, ou deux, pour ne pas rester en manque.
La rivière a laissé un peu de limon sur ses berges, après les dernières pluies de fin mars.
J'ai aperçu de petite pézizes brunes posées sur le sol humide, et déjà je moulinais.
Couteau profond, au cas où un sclérote… nettoyage délicat dans l'eau…
pas de sclérote, mais un petit bateau, sous chaque coupe, celui d'une écaille d'Abies, remplie de terre.
Je n'avais pas remarqué ce grand sapin caché par les châtaigniers surplombant le talus, où les écureuils explosent les cônes, lançant jusque dans l'eau les débris de leurs agapes.
C'est la saison de ce
Ciboria rufofusca, et je le cherchais ailleurs, sans succès, sécheresse responsable.
Ça m'a valu aussi une belle glissade avec atterrissage-amerrissage dans la rivière, cette histoire…
content quand même.
jean pierre
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