Bonjour à tous.

Beau spécimen de Leccinum duriusculum variété Robustum trouvé à St Gildas de Rhuys (56)
Diamètre 25 cm, Hauteur 23 cm, poids 1.080 gr.

Il y a un peu de triche pour cette récolte, il a poussé bien sûr sous peuplier blanc mais il était bien à l'ombre d'un arbuste et arrosé par un ami tous les matins depuis 4 à 5 jours.

A bientôt

Jean-Claude

Bonjour Jean-Claude,

Juste une précision.
La combinaison correcte est Leccinum duriusculum f. robustum Lannoy & Estadès (1994) in Documents Mycologiques, 24(94), p. 18
= Leccinum duriusculum ss. A. Marchand (1971) in Champignons du Nord et du Midi, 1, p. 162, pl. 72
La variété n'a pas été publiée.

A noter que de nombreux auteurs considèrent que ce n'est qu'une simple variabilité de l'espèce type et ne retiennent plus ce taxon.

Bonne journée

Bonjour à tous,

Merci Christian pour ces précisions, mais je ne me rappelle plus quelle est la différence entre variété et forme. Pourtant Rémi me l’a déjà expliquée mais je n’ai pas pris de notes, je vais me faire tirer les oreilles.
J’ai cherché dans le glossaire de Mycodb, il semble que cela n’y figure pas, il serait peut-être intéressant de le rajouter.

A bientôt

Jean-Claude

Bonjour Jean-Claude,

Ce n'est pas si simple (comme souvent en mycologie ). Les avis divergent fortement suivant les utilisateurs.

Voici une explication (parmi d'autres) que m'avait donné Pierre Neville (extrait du bulletin de la FAMM, 7-8:11-43).

Varietas = variété (abréviation var.) Fondée sur des différences génotypiques. Les caractères qui distinguent deux variétés doivent être l'expression de la présence d'un ou mieux de quelques gènes différents.

Forma = forme (abréviation f. ou fo.) Taxon infraspécifique situé au-dessous de la variété. Etablie sur des différences phénotypiques, les différences sont dues seulement à des conditions de milieu différentes ayant influé diversement sur le développement et non à des différences génétiques.

D'autres (ex : Ciefferi 1932 in Annales Mycologici, 30:122-136) fondent l'espèces sur la morphologie, la sous-espèce sur des différences microscopiques, la variété sur l'habitat, la sous-variété sur l'écologie, la forme sur la pathogénicité, la sous forme sur des caractères de culture et la race sur la spécificité par rapport à l'hôte.
D'autres encore auront d'autres définitions.

Ce qui explique que le choix d'un rang taxinomique fait par l'un soit souvent changé par l'autre qui le trouve trop ou pas assez élevé.

Bonne journée.

Bonjour à tous,

Merci Christian pour tes explications détaillées, comme toujours en mycologie rien n'est blanc ou noir ! C'est dur pour un informaticien à la retraite.

J'ai rangé précieusement ton texte dans mes données.

Bonne soirée

Jean-Claude