Bonjour à tous,

Il y a peu je retrouvais dans mes archives photographiques cette espèce indéterminée par moi alors.
Curieux de connaître son nom, je la proposais à la sagacité d'amis mycologues qui la désignèrent sous le nom de Gymnopilus liquiritiae.
Je l'ai trouvée en Gironde sur un tronc pourrissant.
Cependant je ne trouve rien sur sa chorologie...
Avez vous quelque chose là dessus ?
Merci

Chorologie : science qui étudie la répartition des êtres vivants.
Je ne comprends pas bien ce que tu veux savoir, il faudrait que quelques savants s'inscrivent et s'engagent sur le forum...
Si J Guinberteau trouvait le temps... ou J Mornand
Je ne connais pas ce champignon, qui de saveur amère s'appelle Gymnopilus réglisse...( Québec)
Liquiritiae signifie de réglisse et certains mycologues anciens l'utilisaient pour dire " à chair jaune et douce, plus ou moins parfumée. ( Précis de myconymie, P Escalon )
Bonne recherche
jean pierre

Bonjour Jean Pierre,

Par chorologie, je veux dire répartition géographique, et particulièrement en France/Europe.
En fait, j'aimerais savoir si ce champignon est rare ou non !

Merci pour ta réponse, je ne connaissais pas la signification latine !

Pascal

En Bourgogne, à ma connaissance, il n'a pas été signalé.
Faute de connaissances ou par manque de mycologues, ou parce qu'il n'est pas présent.
Si l'inventaire national de R Courtecuisse était publié, ça nous aiderait beaucoup.
En attendant, il faut compiler et enregistrer ce que nous trouvons, au moins pour ce qui nous semble nouveau dans nos régions.
A bientôt
jean pierre

Dans l'inventaire du Nord de la France, il est signalé : Gymnopilus cf. liquiritiae. Pas trouvé en Maine et Loire mais probablement rare en France et pas de mycologues compétents pour le déterminer. A bientôt. Rémy

Bonjour Rémy,
Oui, j'ai vu ça sur SMNF...
Voilà donc un champignon intéressant pour le sujet qui nous préoccupe, à savoir sa présence dans nos différentes régions !
Je ne sais pas si il manque de mycologues compétents pour le déterminer...c'est bien possible !
En tout cas c'est grâce à l'aide précieuse de G.Eyssartier que ce champignon est sorti de son bocal où je l'avais basiquement entreposé, pensant à un banal Gymnopilus...
La leçon retenue est la suivante : dans le monde fongique, pour passer inaperçu lorsque l'on est rare, prenons l'apparence du plus commun !...
Jean Pierre en a fait une brillante démonstration...

Pascal

à propos de chorologie
Mon petit Larousse est muet sur le sujet (il n'y a rien aprés "chorizo")
Le Larousse en quinze volumes dit :
"étude scientifique de la répartition géographique des epèces animales et végétales - représentation cartographique de cette répartition"
Je fais cette précision car le theme semblait laisser perplexe vos interlocuteurs.
C'est pourtant un rôle important de mycodb dans sa base de données. Il faudrait le faire savoir aux 125 collaborateurs dont beaucoup en font sans le savoir. L'avantage est qu'il est interactif (ça marche même pour moi) et consultable par tous. Nouès croyons savoir que Courtecuisse et ses acolytes y travaillent, mais c'est une oeuvre de longue haleine et ils ne sortiront rien avant d'avoir in résultat assez complet à leur convenance et les types de mon âga risquent de ne jamais le voir...
En attendant mycodb existe et apporte ce qu'il a. mycologues de tous pays unissez vous
Louis Coubès

En décembre, "gabaye" (nord Gironde) a posé la question de la choroloogie de Gymnopilus liquiritiae
Je peux esquisser la réponse pour ce qui concerne la seule région Midi-Pyrénées ; en effet, le Conservatoire botanique pyrénéen, faisant fonction de conservatoire botanique Midi-Pyrénées a publié en 2004 un rapport "état des lieux sur les bryophytes et les champignons en Midi-Pyrénées" :
Gymnopilus liquiritiae (Pers.:Fr.)Karst. n'a été vu que dans le département de l'Ariège (dernière observation 1967). Il n'est pas signalé dans les 7 autres départements de la région. Ce qui veut dire qu'il est extrèmement rare (du moins chez nous). En effet, ce département a du être ratissé dans tous ses recoins (3595 taxons et 53996 (oui 53996) données élémentaires cités), notamment par un certain Nicolas de Munnick (36886 observations) et s'il n'en a pas vu postérieurement à 1967...
On ne peut pas en dire autant pour les autres départements et, si on s'intéresse à la "chorologie" il faut :
1)que chacun alimente la base de mycodb(la seule interactive et accessible à tous
2) tirer les oreilles à votre conservatoire botanique pour qu'il fasse la même chose qu'en Midi-Pyrénées (s'ils ne l'ont pas déjà fait, moi, je n'en sais rien)

Bonjour à tous, je profite du message de Louis pour poster celui-ci que j’ai rédigé le deux Janvier :

"Je suis tout nouveau sur le site et si la mycologie me passionne, j'ai encore tout à apprendre. Nous disposons pour nous avec Mycodb, d'un superbe outil qui s'adresse autant au mycologue qu'au néophyte qui souhaite en savoir plus sur sa cueillette. Au fil du temps la base de données s'étoffe grâce au travail de tous et à la supervision de nos patrons et des nos experts.

Le forum nous offre une possibilité supplémentaire de communiquer ensemble et de partager notre passion et nos savoirs. Je saisis cette opportunité pour vous soumettre quelques interrogations.

Tout d'abord, concernant les récoltes. J'ai tendance à penser qu'il faut systématiquement inscrire sa récolte. Gabaye dans son message sur Gymnopilus liquiritae parlait de chorologie. N'est-il pas intéressant dans cette logique de retranscrire le plus grand nombre de récoltes possibles. Mon grand père ramassait dans les années 1950/1960 énormément de girolles dans le haut Bugey, du coté d'Hauteville Lompnes. Aujourd'hui les quelques contacts que j'ai gardés dans cette région parlent d'une quasi disparition de Cantharellus cibarius. Dites moi si je me trompe, mais nous sommes nombreux, et si chacun rentre ses récoltes, ne pourrions nous pas sur la durée constituer une base de données chorologique intéressante ?

Comme bon nombre, je suis assez sensible à la raréfaction des espèces de champignons, de plantes ou d' animaux. Dans leurs guides, Régis Courtecuisse et Marcel Bon précisent à l'aide d'abréviations simples la fréquence des espèces. Je trouve l'initiative intéressante à plus d'un titre.

-Pour le mycophile ou le mycologue, c'est une indication précieuse.

-Pour le lecteur plus mycophage que mycophile les annotations de fréquences, sensibilisent à la rareté des espèces, et (soyons utopique) pour les plus sages d'entre eux à plus de respect pour les champignons menacés.

-Pour le débutant que je suis, observer une espèce rare est un réel plaisir... encore faut il le savoir.


Ne pourrions-nous pas inclure cet item dans les fiches Mycodb ? Si c'est le cas, je veux bien me porter volontaire pour renseigner petit à petit le fichier.

Rémy et bien d’autres maitrisent le contenu, Guillaume a les compétences informatiques et s’investit beaucoup. Mycodb nous donne sans compter, en retour c’est peut-être à nous d’évaluer, sous l'initiative et l’autorité de nos chefs, ce que nous pouvons faire pour qu’il grandisse et se développe."

Qu’en pensez-vous ?

Bonne journée à tous

Gérard

Il faudrait mettre Gymnopilus liquiritiae sur le fichier; on a des photos de gabaye