Bonjour !
Il pousse en touffe sur un tronc de feuillu.
Il présente bien des caractères de Mycena haematopus :
- Chapeau de 2 cm de diamètre (environ), strié et dentelé au bord,
- Lames blanches à arête brunâtre,
- Pied pruineux ...
Mais quelque chose me chipote : de sa chair ne coule aucun lait rougeâtre !
Pouvez-vous me confirmer qu'il s'agit de cette espèce, ou me proposer une autre piste ?
Merci.

Tu as tout bon, même la photo vraiment PARFAITE.

ou envisager Mycena sanguinolenta,
à lait à peine coloré ( rose sur l'ongle ). Casser le pied et le frotter sur l'ongle.
jean pierre

Merci beaucoup à tous les deux !
Jean-Pierre, j'ai bien tenté ta méthode du "pied cassé" en me "faisant les ongles", avec toute l'application et la grâce qui accompagnent généralement ce geste, mais aucune couleur n'est sortie du pinceau.
D'autre part, l'habitat (sur tronc de feuillu) semble mieux correspondre à celui de M. haematopus.
Il est possible que les pluies diluviennes qui tombent sur les Cévennes depuis des semaines aient lessivé notre champignon. Si l'espèce se plait dans ce coin de forêt, je la rencontrerai sûrement à nouveau et ferai le test sur le frais.
Merci encore.
Bonne soirée.
Marc Olivier.

Bonjour,
Je penche plutôt du côté de M.rubomarginata .
Michel.

Rectification rubromarginata

Peut-être terricole rubromarginata?
Salut Michel.
jean pierre

Ah Ah ! Voilà un nouveau candidat intéressant ! Ce qui coince - encore une fois - c'est l'habitat. Ni sanguinolenta, ni rubromarginata ne poussent, comme "le mien" sur le tronc vertical, bien vivant, d'un feuillu (merisier ou alisier, je ne sais plus). La documentation, en général, parle de brindilles au sol, de bois mort...
J'utilise beaucoup le bouton "rechercher les articles sur cette espèce dans le forum Mycodb". M. rubromarginata n'est mentionné qu'une fois, par Jean-Pierre, en 2009, sur tronc décortiqué d'un aulne mort.
Je crois qu'il va falloir recourir à la microscopie... Mais cela prend du temps. Et, par la fenêtre, je vois enfin du ciel bleu...
Merci pour votre aide !
Bonne journée !
Marc Olivier.

Pour être précis, je retire les mots "bien vivant" que j'ai utilisé plus haut pour qualifier le support du Mycène. Que le tronc soit vertical et branchu n'est pas suffisant pour le diagnostic. Si je n'ai pas pu dire s'il s'agissait d'un merisier ou d'un alisier, c'est qu'il doit être plutôt mal en point...
Je profite de cette parenthèse pour signaler (à ceux qui ne le connaissent pas) le travail d'Hervé Cochard sur les Mycènes d'Auvergne (accessible sur Internet).

Bonjour
Tu as raison de signaler les grandes compétences d'Hervé Cochard concernant les mycènes et autres genres.
Pas surprenant qu'il soit un très bon mycologue.
Il est natif de Maine et Loire et "élève" de Jean Mornand.
Bon dimanche.
Rémi