Coronaires et coeur fatigué, Christian nous a laissés, à regret.
Enfant de toujours, jouant de tout, des mots, de sa vie, amuseur du monde,
et sérieux, appliqué à l'étude, jusqu'à la fin.
Que faire de sa disparition, de la perte de repère, de référant?
Comment encore lui rendre compte de nos découvertes, de nos petits plaisirs de naturaliste, si difficiles à raconter.
Notre monde perd son monde, serons-nous contraints à rentrer dans le rang, dans la tristesse ambiante?
Homme de mélancolie, mais vivant de tous ses sens, merci au ciel de t'avoir connu, de loin.
Adieu comme on dit dans vos montagnes, pour dire au revoir.
jean pierre
La meilleure photo reçue hier, de Gilbert Moyne, que je me permets d'utiliser.
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