Le plus courant dans l'ouest est certainement Tulostoma brumale Pers. : Pers. qui dans de nombreux ouvrages est signalé en terrain calcaire. Normal donc que nous le trouvions dans les dunes atlantiques riches en coquillages (voir photo mycodb Tulostoma_brumale_2008_rp_1.jpg), dans les dunes fossiles chez nous en Maine et Loire. Plus surprenant comme en ce moment sur les murs d'ardoise mais ces murs sont construits en ardoises liées par de la chaux. Ils sont d'ailleurs beaucoup plus nombreux sur les murs aux ardoises verticales que sur ceux aux ardoises horizontales.
Je le trouve aussi sur les ardoisières de Trélazé, parmi les mousses, et là pas de calcaire. Tout simplement parce qu'il n'est pas inféodé au calcaire.
Sarasini écrit dans GASTEROMICETI EPIGEI :apparamente non legato a particulari ambienti o tipi di suolo. Même en italien c'est clair. Je pense cependant qu'il préfère les terrains calcaires.
Quant à la détermination des tulostomes (une vigtaine d'espèces dans la littérature) on ne peut guère éviter la micro sauf pour les bons connaisseurs du genre peut-être. Exopéridie filamenteuse ou membraneuse, spores ornées ou lisses etc... Si un lecteur du forum le souhaite je peux faire pour janvier une clé en français en partant des travaux de Sarasini et de Jean Mornand.
Ce sera une bonne révision pour moi qui connais assez mal ce genre. Dans mycodb les déterminatios sont de Jean Mornand. Rémy

Bonjour Rémy, je viens de regarder la fiche de Tulostoma brumale. Il se trouve qu’il y a bientôt un mois, j’ai rencontré le champignon dont je poste les photographies ci-dessous.

J’ai classé les images et depuis, je les avais oubliées. Le spécimen ne faisait pas plus d’un centimètre et demi de diamètre, et poussait sur un mur de granite dans mon village, qui n’est pas du tout un site calcaire (présence de chaux tout de même).

La troisième photographie de Tulostoma brumale, semble montrer un stipe assez long. Je n’ai pas prélevé le champignon, mais cela me semble peu probable que le sien ait été aussi grand, a part bien sur s’il poussait en biais sous la mousse. Il s'agissait d'un individu complètement isolé.

Je guetterai ce mur, pour voir s’il en vient d’autres quand la neige aura fondu.

J'ajoute cette photo retravaillée du même champignon.

C'est probablement lui. Les tulostomes voisins sont beaucoup pus râres. Bonne soirée . Rémy

Faute avouée, à moitié pardonnée... Le mur est en pierres sèches de basalte. Le petit Tulostome était toujours la. Je l'ai récolté ainsi que pas mal d'espèces lignicoles. Je place le Tulostome en priorité n°1 pour la micro, et si je parviens à faire quelque chose de correcte, je posterai des images.

Tu devrai voir de belles spores. Facile aussi de voir des spores avec la plupart des discomycètes mais cela ne résout pas forcément le problème si problème il y a. A bientôt. Rémy