Bonjour,

je n'ai pas réussi à identifier cette croute blanche -saumonée sur l'un des Prunus laurocerasus de ma haie.

La croute est très apprimée contre son support et impossible à décoller de celui-ci.

Ma tentative de faire une micro en grattant cette croute n'a rien donné de lisible.

L'ensemble de l'arbuste est mort. On note, en vue macro, que la branche est ponctuée de trous, laissant supposer quelle a été "habitée" par un insecte.

Ces derniers se sont-ils installés parce que la plante était parasitée par
cette croute ou bien le contraire ? C'est l'histoire de l’œuf et de la poule !

Je joins une photo complémentaire d'une croute grise. Est-ce la même arrivée à maturité ?

Qui aurait une idée sur cette ou ces croute(s) ?

Par avance, merci.

Raymond

Bonjour,

Cylindrobasidium ???

Même avis que Nommo.

Merci à vous deux. J'aurais dû y penser car je l'avais déjà vu sous le nom de Cylindrobasidium evolvens (p237 du Phillips). Aujourd'hui, il semble que l'on en fait deux espèces distinctes.
Amycologiquement
RD

L'identification de ce type de champignons nécessite (presque) toujours le recours à sa micromorphologie. Toutefois, avec une certaine expérience (et le couteau sous la gorge), on réussit assez souvent à formuler une hypothèse raisonnable sur le genre et même sur l'espèce attribuables au spécimen en question. Eh oui,les enfants,la mycologie un tantinet sérieuse est à ce prix. Faute de quoi, il ne s'agit alors que d'un jeu de devinette auquel on peut malgré tout s'adonner sans risquer de s'attirer les foudres des mycologues...de salon.
Ceci dit, la suggestion proposée ici ne semble pas invraisemblable. On peut y ajouter, pour faire bonne figure, quelque espèce du genre Duportella (Peniophoras.l.), mais cela ne fera guère avancer le schmilblick...

Gérard TRICHIES

Mycologues... de salon.
Les points de suspension ajoute encore à votre suffisance!
On peut pratiquer la natation sans se nommer Manaudou, tenter de déterminer un champignon sans s’appeler Trichies.
J’espère que ce qualificatif a dépassé votre pensée, certains mycologues... de salon aiment autant la science qui nous passionne tous que vous, simplement ils ne la pratiquent pas au même niveau.
. . . Pour terminer j’aime les huîtres mais ne désire pas être ostracisé pour autant.
François Desprès

Quelle mouche a-t-elle donc piqué cet intervenant à propos du terme bien anodin que j'ai cru bon d'utiliser ici? Sa réaction courroucée et pour le moins désobligeante a de quoi me surprendre. Qu'il se rassure, en tout cas! Les expressions "champignons de salon" et ses dérivés n'ont pour moi aucune connotation péjorative
D'ailleurs, et comme tant d'autres collègues de tout niveau, j'ai pratiqué moi-même ce type de mycologie pendant de très longues années. Elle consiste, comme on le sait, à mettre en place au plus vite, car le temps presse, une "exposition" de récoltes destinée à un public généralement peu averti. Dans la très grande majorité des cas, les spécimens présentés concernent les mêmes groupes taxionomiques (bolets, russules, lactaires, clitocybes, entolomes, etc.). Ce sont ces derniers qui évoquent le mieux, aux yeux des profanes, la notion même de « champignon ». Et il n'est guère question, dans ces conditions, de pouvoir vérifier en détail la détermination précise des échantillons présentés. Qu'en serait-il, d'ailleurs, si d'aventure, il viendrait à l'idée de certains organisateurs bien intentionnés d'exposer pour la bonne cause quelque Achroomyces parasite ou un Serendipita furtif
Je me résume:à l'instar d'autres "salons" (celui de l'agriculture ou celui de l'automobile, par exemple),il se tient, à l'occasion, des "salons" du champignon. CQFD.
À chaque jour suffit sa peine.
GT