Bonjour
Discussion interassante et l'article de Roberts est excellent. Je rajoute deux petites choses au compte rendu de lecture de Valérie.
1- T. mesenterica est un parasite de Peniophora en général (pas forcement que P. incarnata)
2- la présence de Stereum hirsutum est un indice pour pencher sur mais attention, le basidiome n'est pas forcément développé sur l'hyménium directement de S.hirsutum et dans cas, il faut passer par la micro. En effet, il est très possible de trouver un morceau de bois avec du mycelium de Peniophora et S. hirsutum à l'intérieur...

A mon avis, pour être certain de l'identification, il faut forcément passer par la micro. Sinon, on ne peut que dire "c'est ça ou ça", on ne peut pas aller plus loin. Ce qui est déjà pas mal.

Si vous souhaiter faire des coupes propres de tremelles, j'ai vu que notre ami Fannechère avait expérimenté un système original à base de congélation locale pour faire une coupe propre dans le matériau gélétineux. Si si. Ca a l'air de marcher.

Ami-cologiquement
Gérald GRUHN

Je vous remercie Gérald pour ces précisions qui nous amènent donc à la plus grande prudence au niveau détermination de ces trémelles, sans appui microscopique.
Merci à tous pour cette discussion très constructive.

Bon samedi

Valérie

Bjr,

pour m'être penché sur les trémelles "oranges" de mon secteur de prospection, j'en suis arrivé à dire que c'est essentiellement l'étude des spores qui donnent la différence... et comme par hasard c'est quasiment toujours Tremella aurantia qui est présente, même effectivement sur des supports où l'on ne voit pas le moindre stereum... et pour ma région cela semble finalement logique car la stérée hirsute est 100 fois plus fréquente que Peniophora quercina, il semble donc logique qu'aurantia soit bien plus commune que mesenterica

Bonjour Dubs
Message reçu, merci beaucoup pour cette intervention.