Et bien c'est d'accord Thomas, je penserai à te les envoyer.







C'est génial !!!

Pour ma part, je trouve cette oeuvre encore inachevée très belle et très délicate.
Alors n'hésite pas à nous montrer le résultat final .

Bonne continuation Thomas.

Valérie

Bonjour Thomas,

En allant rechercher les infos demandés par Jean-Pierre, sur les périthèces de ma demande de détermination,
je suis tombée sur quelques morceaux de bois colonisés, par le champignon.
Un morceau est d'un beau bleu.
Si tu es intéressé, je peux te les envoyer par la poste. C'est faisable, pas grandes dimensions, mais cela pourra servir à des petites sculptures par exemple ect..
Par MP si tu veux.

Cordialement

Valérie

Nous y voilà, l'une des six cultures a pris! Encore merci Jean-Pierre :)

Cet article est extrêment intéressant dans la mesure où l' auteur se lance dans une recherche dont l' issue est loin d' être évidente et qu'elle touche d' une part à l' ébénisterie , à la réfection de meubles anciens et à la sculpture. Il est certain que dans ces deux domaines, maîtriser la culture du C.a. serait un plus intéressant. Par contre , tant le travail des loupes de bois que des spalted woods me paraît plus relever de l' intuition artistique et de la connivence entre la matière et le sculpteur. La ligne sombre délimitant les zones d' influence des champignons antagonistes ' impose au sculpteur comme un calque d' où naît souvent une monotonie dans les formes, ce qui n'est pas le cas avec les loupes qui sont plus explosives dans les formes; ce qui n'empêche que certaines oeuvres sont agréables à regarder et reposantes.
Je n' ai rien trouvé en ce qui concerne le C.a en marqueterie si ce n'est une référence à un certain Blanchette 1992 :"The use of the green-stained wood in elaborate intarsia (moszaïcs) has beeen traced back to early fifteenth century Italy".(1).
Cordialement.

Pierre.

(1) C.J. Alexopoulos, C.W. Mims, M. Blackwell, "Introductory Mycology", p.401, John Wiley & Sons, Inc, 1996.

Tous les musées (ou presque) ayant des meubles du XVe en ont, mais personne ne le sait ou n'en parle. Pas plus tard que la semaine dernière au château de la Roche-Guyon, je suis tombé sur un meuble marquetté du XVe dont les motifs floraux comprenaient une sacrée quantité de bois verdi. Le guide n'avait pas la moindre idée de ce dont il s'agissait, ce qui n'est pas une critique ou un reproche au demeurant, même les professionnels du bois de placage traditionnel des fils de J.George ne le savaient pas lorsque je leur ai posé la question. C'est l'une de ces connaissances spécifiques aux métiers anciens qui se transmettaient oralement et qui ont été pratiquement perdues.