Bonjour !
Pour ceux qui aiment faire des photos de champignons (ou simplement les regarder), je voudrais donner un avis personnel, (résultat de 40 années d’expérience dans ce domaine...) : les photos faites au flash me plaisent moins que les photos faites en pose (avec un trépied).
Le flash crée généralement de forts contrastes, avec des zone blanches (« brûlées » ; c’est souvent le chapeau) et des zones noires (les ombres portées), au détriment des couleurs naturelles et de l’ambiance.
J’ajoute qu’avec les appareils numériques actuels, on peut facilement « pousser » la sensibilité à 400, voire 600 ASA, sans nuire à la qualité. Un petit trépied (léger) permet de faire des poses au 30e de seconde (voire moins), ce qui permet de fermer le diaphragme à 11 ou 16 et obtenir ainsi une profondeur de champ suffisante.
Dans des conditions de très faible lumière, la dominante bleue qui en résulte peut facilement être corrigée sur l’ordinateur par un petit logiciel de traitement d’image.
Voilà. C’était juste un avis personnel.
A ceux qui ne l’ont jamais fait : essayez la pose lente. Vous verrez : l’essayer c’est l’adopter !
Bonne journée et belles images !
Marc.

Bonjour,

Je pratique quasiment toujours ainsi, à 22, et jamais au soleil... S'il le faut les copains me font de l'ombre !!!
Mais j'utilise de plus en plus le flash au 1/64ème de sa puissance. L'Olympus E600 permet ce réglage. Je modifie un peu l'expo (-0,7) pour ne pas "cramer" les blancs !! Seul hic de la photo de terrain, on est toujours à la bourre sur le groupe et on rate pas mal de choses que l'on retrouve dans les paniers ou sur la table de détermination... photos in situ un poil décalées.

Claude.

Vaste sujet, qui a fait (et fera) couler beaucoup d’encre…
Sans flash bien entendu, chaque fois que possible !
Et avec un pied, le plus lourds possible (pour « filtrer » les vibrations…) Et en pause longue, avec un diaphragme le plus fermé possible (f29 si votre objectif le permet) et est fait pour (cas des objectifs macros, qui sont optimisés pour travailler à faible ouverture).
Il faut aussi utiliser un déclencheur à distance (ou le retardateur).
Mais rien n’interdit, lorsqu’on trouve une espèce dont on veut garder le portrait, de faire plusieurs photos, avec et sans flash… Avec les numériques, cela ne coute pas grand-chose.
La difficulté, si on ajoute à la lumière naturelle une petite partie du flash (1/64 ième de sa puissance), est d’avoir une température de couleur homogène, et donc pas facile d’avoir des couleurs justes en post traitement.
A l’ombre aussi, bien sûr ! Quitte à éclairer les zones trop sombres avec un petit réflecteur argenté.
Et aussi, ne pas hésiter à multiplier les prises de vue… En changeant un des paramètres bien entendu, sinon cela ne sert à rien !
JLJ