Auriscalpium vulgareGray (1821) |
Hydne cure-oreilles |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Russulales / Auriscalpiaceae
Hydnum auriscalpium Linnaeus (1753), Species plantarum exhibentes plantas rite cognitas ad genera relatas, 2, p. 1178
Scutiger auriscalpium (Linnaeus) Paulet (1808) [1793], Traité des champignons, 2, p. 124, tab. 33, fig. 4
Auriscalpium vulgare Gray (1821), A natural arrangement of British plants, 1, p. 650 (Basionyme) (nom actuel)
Pleurodon auriscalpium (Linnaeus) P. Karsten (1881), Revue mycologique (Toulouse), 3(9), p. 20
Leptodon auriscalpium (Linnaeus) Quélet (1886), Enchiridion fungorum in Europa media et praesertim in Gallia vigentium, p. 192
Hydnum atrotomentosum Schwalb (1891), Das buch der pilze, p. 171
Auriscalpium auriscalpium (Linnaeus) Kuntze (1898), Revisio generum plantarum, 3, p. 446
Hydnum fechtneri Velenovský (1922), Ceské houby, 4-5, p. 746
Pleurodon fechtneri (Velenovský) Cejp (1928), Fauna et flora Čechoslovenica, 2, Monografie hydnaceí Republiky Československe, p. 86
Auriscalpium fechtneri (Velenovský) Nikolajeva (1964), Novosti sistematiki nizshikh rastenii, 1, p. 171
4,5-5,5 x 3,5-4,5 µm, ellipsoïdes, finement verruqueuses, spinuleuses, amyloïdes. Basides bi- ou tétrasporiques, 10-25 x 5-6 µm, cylindro-clavées. Cystides 20-45 x 3-6 µm, fusi-clavées, à contenu granuleux réfringent. Dimitique.
toute l'année mais surtout de juillet à décembre, sur cônes de conifères, surtout de pins (Pinus)
Sans intérêt
Becker p. 308 ; Bon p. 313 ; CD 74 ; Marchand 334 ; Eyssartier et Roux p. 994
[par Georges Becker]
Cette petite espèce, très curieuse et photogénique, et qui ressemble à une brosse minuscule, a un chapeau brun ou roux, velouté, fibrilleux surtout sur les bords, convexe, mince, toujours dimidié (c'est-à-dire, porté par un pied excentré, particularité qui n'existe d'habitude que chez les espèces qui croissent contre les troncs d'arbres), de 1 à 2 cm de diamètre.
Il porte en dessous de nombreux aiguillons allongés, jaunâtres ou d'un gris brunâtre.
Le pied est latéral et forme un angle droit avec le chapeau, qui, de ce fait, est plus souvent réniforme que circulaire. Ce pied est long, grêle, hérissé de poils bruns à la base qui est prolongée par une sorte de racine. Il est extrêmement tenace et élastique.
La spore est de 6 à 7 µ, aculéolée.
On le trouve toute l'année sur les cônes de pins surtout, où se développe son mycélium. Ces cônes peuvent souvent être profondément enterrés et le champignon en émerge au moyen d'une longue pseudorrhize noirâtre, dont la longueur dépend évidemment de la profondeur à laquelle le cône est enfoui.