Cryptoporus volvatus(Peck) Shear (1902) |
Polypore à volve, Champignon « petite bouchée » (ヒトクチタケ) |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Polyporales / Polyporaceae
Polyporus volvatus Peck (1875) [1874], Annual report of the New York state Museum of natural history, 27, p. 98, tab. 2, fig. 3-6 (Basionyme)
Polyporus obvolutus Berkeley & Cooke (1878), Grevillea, 7(41), p. 1
Polyporus volvatus var. obvolutus (Berkeley & Cooke) Peck (1880), Bulletin of the Torrey botanical Club, 7(10), p. 105
Polyporus inflatus Ellis & I.C. Martindale (1884), The American naturalist, 18, p. 722
Fomes volvatus (Peck) Cooke (1885), Grevillea, 13(68), p. 119
Fomes volvatus var. obvolutus (Berkeley & Cooke) Saccardo (1888), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 6, p. 166
Fomes volvatus var. helix Hennings (1898), Hedwigia, 37(6), p. 273
Scindalma volvatum (Peck) Kuntze (1898), Revisio generum plantarum, 3, p. 519
Cryptoporus volvatus (Peck) Shear (1902), Bulletin of the Torrey botanical Club, 29(7), p. 450 (nom actuel)
Ungulina volvata var. pleurostoma Patouillard (1907), Bulletin de la Société mycologique de France, 23(2), p. 74
Polyporus volvatus var. helix (Hennings) Murrill (1908), North American flora, 9(2), p. 94
Cryptoporus volvatus var. pleurostoma (Patouillard) Saccardo (1912), Sylloge fungorum omnium hucusque cognitorum, 21, p. 282
0,5-1,5 cm, blanchâtre, assez souple, élastique à consistance de cuir, puis de liège dans le chapeau.
Saveur amarescente; odeur composite de résine et de poisson séché.
longuement ellipsoïdes,10-13 x 4-6 µm, lisses, hyalines, non amyloïdes. Mycélium trimitique. Sporée rose.
Balsamique
Annuel ou bis-annuel, végète toute l'année en saprophyte sur divers conifères moribonds ou morts l'année précédente, surtout Pinus, mais aussi Abies, Larix, Picea, Pseudotsuga, Tsuga.
Amérique du Nord, Japon, Chine, Asie du Sud-Est.
Sans intérêt
BMBDS 116 p. 12 ; IH1 761 ; IOH p. 456
Nous l'avons toujours trouvé hébergeant des coléoptères xylophages (Scolytinae) dans la crypte, qui semblent se régaler de l'hyménium, à en juger par le vacarme que font leurs mandibules la nuit suivant la récolte et sur les tables d'exposition. Transformée en mangeoire dès que l'ouverture le permet, la résonance semble être très amplifiée par la cavité, tendue d'une membrane souple comme une peau de tambour (une vraie membrane de stéthoscope!)
Le champignon semble étroitement associé à ces insectes qui creusent des galeries, provoquant la « carie blanc-grisâtre de l'aubier », ils facilitent certainement la propagation du mycélium, l'ouverture de la crypte coïncidant avec la maturité des spores.