Ditangium cerasi(Schumacher) Costantin & L.M. Dufour (1891) |
Tremelle du cerisier |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Sebacinales / Sebacinaceae
Tremella cerasi Schumacher (1803), Enumeratio plantarum in partibus Saellandiae septentrionalis et orientalis, 2, p. 438 (Basionyme)
Ditangium insigne P. Karsten (1867), Fungi Fenniae exsiccati, 7, n° 656
Poroidea pithyophila Göttinger (1880), in Sauter, Mitteilungen der Gesellschaft für salzburger landeskunde, 20, p. 218
Dacrymyces conglobatus Peck (1880) [1879], Annual report of the New York state Museum of natural history, 32, p. 37
Craterocolla cerasi (Schumacher) Brefeld (1888), Untersuchungen aus dem gesammtgebiete der mykologie, 7, p. 99
Ditangium cerasi (Schumacher) Costantin & L.M. Dufour (1891), Nouvelle flore des champignons, Edn 1, p. 207 (nom actuel)
Ombrophila cerasi (Schumacher) Laplanche (1894), Dictionnaire iconographique des champignons supérieurs (Hyménomycètes) qui croissent en Europe, Algérie & Tunisie, p. 240
Exidia cerasi (Schumacher) Ricken (1918), Vademecum für pilzfreunde, Edn 1, p. 263
Exidia testacea Raitviir (1971), in Parmasto, Zhivaya priroda Dal'nego Vostoka (Plants and animals of the Far East), p. 117
Surface lisse, gélatineuse, molle.
Cylindriques-incurvées, lisses, hyalines, guttulées, 8-12 x 3,5-4(-4,5) µm ; I-.
Pycnospores cylindriques arquées, 6-8 x 2,5-3,5 µm.
Basides globuleuses à ovales, à parois épaisses, cloisonnées en croix, 9-10(-12) x 6,5-8 µm, à 4 épibasides souvent longues.
Pas de cystide.
Hyphes, 1,5-2,5(-3) µm, hyalines, cloisonnées, non bouclées, granuleuses ou recouvertes de guttules, larges, à parois épaisses, + ou - agglutinées, les moyennes gélatineuses, ascendantes, rameuses, portant les conidies en verticilles superposés.
Fréquent sur Prunus avium mourants ou abattus, sur troncs et branches tombées ou encore à l'arbre, plus rare sur Malus, Prunus, Alnus, Populus, Picea.
Isolé ou grégaire. Toute l'année. (in litt. automne-printemps).
Sans intérêt
Jülich 2 p. 389 ; BG p. 29 n° 37 ; BK 2 20
Ditangium incarnatum possède des spores et des fructifications plus petites.
Remarque : Le stade à pycnides est arrondi, urcéolé, même couleur et même aspect qu'une Ombrophila. Il débute soit par la forme conidienne, soit par la forme basidifère.
A savoir : La plante du pommier est peut-être Neobulgaria pura qui ne différerait que par une teinte lilacine plus accusée.