Paxillus involutus(Batsch) Fries (1836) |
Paxille enroulé |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Boletales / Paxillaceae
Agaricus lateralis Schaeffer (1774), Fungorum qui in Bavaria et Palatinatu circa Ratisbonam, 4, p. 31, tab. 71-72
Agaricus contiguus Bulliard (1784), Herbier de la France, 5, tab. 240 & tab. 576, fig. 1
Agaricus involutus Batsch (1786), Elenchus fungorum, continuatio prima, p. 39, tab. 13, fig. 61 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
Agaricus adscendens Bolton (1788), An history of fungusses growing about Halifax, 2, p. 55, tab. 55 ('adscendibus') (nom. illegit.)
Agaricus adustus Withering (1792), A botanical arrangement of British plants, Edn 2, 3, p. 301 (nom. illegit.)
Hypophyllum scyphus Paulet (1808) [1793], Traité des champignons, 2, p. 157, tab. 62
Hypophyllum infundibuliforme Paulet (1808) [1793], Traité des champignons, 2, p. 157, tab. 63, fig. 1
Hypophyllum fossarum Paulet (1808) [1793], Traité des champignons, 2, p. 156, tab. 61, fig. 1-2
Omphalia involuta (Batsch) Gray (1821), A natural arrangement of British plants, 1, p. 611
Paxillus involutus (Batsch) Fries (1836), Genera Hymenomycetum, p. 8 (nom actuel)
Ruthea involuta (Batsch) Opatowski (1836), Archiv für naturgeschichte, 2(1), p. 4
Rhymovis involuta (Batsch) Rabenhorst (1844), Deutschlands kryptogamen-flora, 1, p. 453
Tapinia involuta (Batsch) Patouillard (1887), Les hyménomycètes d'Europe, anatomie générale et classification des champignons supérieurs, p. 130
Paxillus lateralis (Schaeffer) Saccardo (1916), Flora italica cryptogama. Pars 1: Fungi. Hymeniales, 1(15), p. 669
Jaune pâle à jaune brunâtre, se tachant à la coupe, épaisse, spongieuse molle. Odeur agréable, aromatique, fruitée. Saveur douce, amarescente, un peu astringente.
Fruitée
Elliptiques obovales, jaunâtres, lisses, 6,6-10,2 x 5,1-6,7 µm. Sporée brun rouille.
Basides clavées, tétrasporiques, bouclées. Trames des lames + ou - régulières. Cheilocystides et pleurocystides fusiformes. Cuticule formée d'hyphes irrégulièrement enchevêtrées, larges, quelques-unes émergentes, à pigmentation brune intercellulaire. Cloisons bouclées.
Dans les forêts de feuillus et de conifères, les parcs, les jardins, surtout sous Picea, Betula, parfois d'autres essences d'arbres, sur sols généralement acides, terrain humide
Isolés à grégaires. Répandu et fréquent. Eté-automne.
Mortel
CD 1611 ; Bon p. 51 ; Marchand 170 ; Eyssartier et Roux p. 940 ; BK 3 p. 92
Paxillus obscurisporus.
Paxillus ammoniavirescens.
Paxillus vernalis, plus petit, chapeau plus clair dans la jeunesse, sporée plus claire, du printemps jusqu'au début de l'automne.
Paxillus zerovae, chapeau de 1,5-2,5 cm de diamètre, écailleux, les spores sont finement ornementées (10,1–11,7 x 3,2–3,9 μm). Connu d'Ukraine.
Paxillus albidulus, le chapeau, stipe, chair et mycélium basal sont de couleur blanchâtre.
Paxillus involutus f. eburneus.
Très toxique et même mortel à l'état cru ou mal cuit. Cette espèce, très commune, était qualifiée de "bon comestible" autrefois.
Elle est responsable de la mort du grand spécialiste des russules et des agarics : Julius Schäffer.
Comme tous les paxillus, ils font parties des boletales, ce qui ramène à la particularité ( les lames sont séparables du chapeau ), remonter du pied vers le sommet avec l'ongle.