Ramaria sanguinea(Persoon) Quélet (1888) |
Ramaire sanguine |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Gomphales / Gomphaceae
Clavaria sanguinea Persoon (1800) [1799], Observationes mycologicae seu descriptiones tam novorum quam notabilium fungorum, 2, p. 61, tab. 3, fig. 3 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1821)
Clavaria botrytis var. γ sanguinea (Persoon) Persoon (1801), Synopsis methodica fungorum, p. 587
Ramaria sanguinea (Persoon) Quélet (1888), Flore mycologique de la France et des pays limitrophes, p. 467 (nom actuel)
Ramaria flava var. sanguinea Corner (1966), Transactions of the British mycological Society, 49(1), p. 107
Tronc tuberculeux d'environ (15-)20-45 x 15-35 mm d'épaisseur, parfois composé de plusieurs individus de 6 à 10 mm d'épaisseur, base blanche arrondie, lisse, rougissant plus ou moins au toucher ou aux blessures, taches rouge pâle, rouge pourpre, rouge vineux, avec présence de petits filaments mycéliens.
Blanche, aqueuse, molle, fibreuse, légèrement marbrée à l'état humide surtout dans le tronc, cassante dans les rameaux supérieurs.
Odeur insignifiante ou légère et difficile à définir, légère de "Maggi"/livèche chez les gros spécimens .
Elliptiques, déprimées sur une face, finement verruqueuses, verrues partiellemnt reliées les unes aux autres, parfois guttulées, hyalines, 8,5-10 x 4-4,8 µm, (in litt. (6,4)-7,2-11,6(-12,4 ) x (3,5)- 3,8- 5,6(-5,8) µm, fortement cyanophiles, I-. Basides étroitement clavées, tétrasporiques, non bouclées, (40)-55-70 x 8-10 µm. Pas de cystide. Monomitique : Hyphes larges de 3,5-10 µm, à parois épaisses, cloisonnées, non bouclées, parfois étranglées au niveau des cloisons.
Surtout sous Fagus. Isolés ou en groupes.
Eté-automne. Rare.
Sans intérêt
CD 127 ; BK 2 474 ; Cetto 6 2057 ; Mtg 1 178 a ; L.R.E. p. 139 ; Funghi Clavarioidi 2 p. 1104
Ramaria eosanguinea pousse dans les forêts de mêlées de conifères, est de couleur jaunâtre à ochracée et est plus petite.