Stereum gausapatum(Fries) Fries (1874) |
Stérée à barbe hérissée |
Basidiomycota / Agaricomycetes / Russulales / Stereaceae
Auricularia reflexa var. 5 variegata Bulliard (1791), Histoire des champignons de la France, 1, p. 282, tab. 483, fig. 5 L-M
Thelephora gausapata Fries (1828), Elenchus fungorum, sistens commentarium in systema mycologicum, 1, p. 171 (Basionyme) Sanctionnement : Fries (1828)
Cladoderris gausapata (Fries) Fries (1848), J.A. Wahlbergii fungi natalenses, adjectis quibusdam capensibus, p. 22
Stereum gausapatum (Fries) Fries (1874), Hymenomycetes europaei sive epicriseos systematis mycologici, p. 638 (nom actuel)
Stereum cristulatum Quélet (1875), Mémoires de la Société d'Emulation de Montbéliard, série 2, 5, p. 443(15), tab. 1, fig. 15
Stereum hirsutum var. cristulatum (Quélet) Quélet (1886), Enchiridion fungorum in Europa media et praesertim in Gallia vigentium, p. 205
Stereum quercinum Potter (1902), Transactions of the royal English arboricultural Society, 1901-02, p. 7 (nom. inval.)
Stereum reflexum var. cristulatum (Quélet) Saccardo (1916), Flora italica cryptogama. Pars 1: Fungi. Hymeniales, 1(15), p. 1148
Stereum occidentale Lloyd (1919), Mycological writings, 5, letter n° 69, p. 12
Stereum lacunosum Velenovský (1922), České houby, 4-5, p. 763
Stereogloeocystidium spadiceum (Schweinitz) Rick (1940), Brotéria, série trimestral, ciências naturais, 9, p. 82
Haematostereum gausapatum (Fries) Pouzar (1959), Česká mykologie, 13(1), p. 13
Consistance élastique et tenace à l'état frais, dure et cassante à l'état sec. Rougissant au frottement.
Elliptiques-cylindriques, lisses, hyalines, peu déprimées latéralement, 5-8-11 x 3-4-4,5 µm, I+( faible ). Basides étroitement clavées, (30)-40-50 x (4)-5-8 µm, 2-4 stérigmates longs de 3 à 4 µm, non bouclées. Cystides éparses, 5-7 µm, se terminant à diverses hauteurs, à contenu huileux coloré. Hyphes de la villosité à parois épaisses jaunâtres, 3-7 µm; croûte jaunâtre à éléments agglutinés, 15-30 µm d'épaisseur ; trame à hyphes 3-6 µm, pleines ou à parois épaisses, souvent à parois plus minces dans le sous-hyménium.
Sur bois morts cortiqués ou décortiqués de Quercus, sur branches ou troncs tombés, rarement sur d'autres feuillus, très rarement sur Castanea.
Sans intérêt
BK 2 199 ; Eyssartier et Roux p. 1016, 1018 ; Cetto 5 1992 ; Mtg 1 221 ; BG p. 374 n° 600
Stereum sanguinolentum, pousse sur conifères, est plus gris, dont l'épaisseur de la paroi des pseudocystides est supérieure à 1,5 μm.
Stereum rugosum, pousse sur feuillus (parfois sur chêne), rougit moins et plus lentement, est pérenne, plus épais, crouteux.
Stereum hirsutum, dont certaines formes seraient rougissantes, dont la paroi des pseudocystides mesure en moyenne plus de 1,5 μm.
Annuel ou pérenne. Assez rare. Tout au long de l'année.
Régression par les temps secs.